Le colonel Charles Cassar, l'ancien patron des pompiers de l'Hérault mis illégalement à la retraite d'office par un arrêté du ministère de l'Intérieur et du président du conseil d'administration du Sdis 34 fin 2010, reprendra-t-il ses fonctions ? On sait que par un jugement en date de décembre dernier, le tribunal administratif de Montpellier a exigé la réintégration de l'officier avant la mi-février, ce dont se sont engagés le ministère de l'Intérieur et le président du Sdis 34. Joint par téléphone ce soir par l'AggloRieuse, le colonel Cassar assure qu'il n'a pas encore pris formellement sa décision : "Si je décide de ne pas reprendre mon poste, le facteur principal sera les problèmes de santé. J'ai 62 ans, je suis fatigué et vous savez, l'été, la campagne de lutte contre les feux de forêt est très dure. Il peut aussi y avoir des inondations, qui nécessitent, comme pour les feux de forêt, une présence permanente assidue sur le terrain et il faut être en forme optimale. Je réfléchis, je n'ai pas encore pris ma décision quant à mon retour comme patron des pompiers ou non. Je peux être autant utile à l'extérieur, qu'à l'intérieur". Â propos des déclarations diverses qui sont faites autour de sa réintégration ou non comme directeur du Sdis 34, le colonel Charles Cassar répond : "Il y a ceux qui jouent dans la cour des grands, au sein de l'élite, disons en ligue 1, comme Georges Frêche le faisait, comme Dominique Baudis l'ancien maire de Toulouse que j'ai pu apprécier quand j'ai été en poste au Sdis de Haute-Garonne, comme Michel Péricard, l'ancien journaliste. Et il y a ceux qui évoluent en division inférieure, en CFA, ceux là ne m'intéressent pas". Reste que le colonel Cassar fait les choux gras de la presse locale et au-delà même, puisqu'un journaliste d'un quotidien national l'a contacté aujourd'hui. Un article pourrait être publié demain dans les colonnes de ce journal. Un feuilleton à suivre...
Jean-Marc AUBERT
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